Artiste-plasticienne et enseignante d’arts appliquées dans un lycée professionnel au Mans, Anaïs a obtenu son DNSEP en 2019 aux Mans. Elle est également intervenante aux Quinconces et l’Espal, scène nationale du Mans.
Son travail est pluridisciplinaire, Elle se sert des médiums comme d'un outil pour raconter des histoires, elles peuvent être corporelles ou narratives. Pour elle, Les histoires sont importantes. Qu'elles soient racontées ou dessinées, elles permettent de prendre le réel en proposant de nouveaux points de vue et des suggestions à venir. Elle fait le lien entre histoires personnelles et histoires fictionnelles.
Elle utilise ses peintures pour capturer la pureté, la curiosité et la fascination qui caractérisent l'enfance, tout en invitant le spectateur à réfléchir sur le pouvoir de la méditation et de la contemplation dans notre monde trépidant. L'innocence de l'enfance est un thème récurrent dans l'art, comme Mary Cassatt connue pour ses portraits de mères et d'enfants, mettant en avant la tendresse et l'amour maternel. Son travail vise à créer une méditation, avec des couleurs vives et un jeu entre réalisme et illustration.
Quant à ses dessins, il y a ceux qui sont ressentis de l’intérieur et il y a ceux qui explorent le monde, l’observation au sens général. Mais toujours avec ce besoin viscéral de raconter quelque chose.
A long terme elle aimerait faire fusionner sa pratique du dessin et de la peinture avec sa pratique du texte et de la narration. Raconter de l’autofiction illustrer ou bien faire parler des peintures, à la manière de Sophie Call avec Les Aveugles











